أفضل 10 أعضاء في هذا المنتدى | |
مركز لرفع الملفات و الصور على الأنترنت | |
| | svp aidez moi | |
| | كاتب الموضوع | رسالة |
---|
mehdibio طالب(ة) جديد(ة)
عدد المساهمات : 2 العمر : 33 الإختصاص الجامعي : biochimie alimentaire تاريخ التسجيل : 02/11/2013 السٌّمعَة : 1 نقاط : 3840
| موضوع: svp aidez moi السبت 2 نوفمبر 2013 - 22:30 | |
| allah yahfadkoum .............si quelqu'un peut m'aider j'ai un exposer sur la liqueure de trempe de mais "corn steep liquor" et sa valorisation pour la production d'organisme unicellulaire merci | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:46 | |
| | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:48 | |
| Rev. Energ. Ren. : Production et Valorisation . Biomasse, (2001) 11-28 11 Production de Proteines dfOrganismes Unicellulaires Cultives sur Corn Steep Liquor et Evaluation Nutritionnelle de la Biomasse N. Badid1,2, A. Moussaoui2 et S. Belbraouet1 1 Laboratoire de Biotoxicologie, Universite D. Liabes, B.P. 89, 22000 Sidi Bel Abbes 2 Laboratoire de Mycologie, Universite A. Belkaid, 13000 Tlemcen Resume . Cette etude decrit un essai de production de proteines microbiennes a partir du eCorn Steep Liquorf (CSL) concentre a 52 % MS et constitue de 4 % de matieres azotees et 3 % dfamidon. Lfoptimisaiion physico-chimique du milieu (30 g de sirop de glucose, 11 g de NaNO3 , 0,5 g de MgSO4 7H2O, 1 g de KH2PO4, 0,5 g de KCl, PH : 5; 8 jours dfincubation, a 25 ‹C) augmente significativement la production de biomasse produite par differentes souches dfAspergillus niger cultivees sur 1 litre de CSL concentre a 10 % MS. Lfassociation des souches dfAspergillus niger en cultures mixtes avec les levures Candida utilisis et Candida pseudotropicalis, donne un meilleur rendement en biomasse. Ainsi, pour 100 ml CSL, il est evalue a 5,92 } 0,25 g et 5,97 } 0,28 g respectivement pour les cultures mixtes Aspergillus niger A1 + Candida utilis et Aspergillus niger A1 + Candida pseudotropicalis. Les diametres dfhydrolyse (Plate Test Agar) representant lfactivite enzymatique sont plus importants lors de lfensemencement par des cultures mixtes. Aspergillus niger A1, Aspergillus nuger A1 + Candida utilis, Aspergillus niger A1 + Candida pseudotropicalis, Aspergillus niger M2, Aspergillus niger M2 + Candida utilis et Aspergillus niger M2 + Candida pseudotropicalis, developpent respectivement un diametre de 1,93 } 0,23; 2,10 } 0,10; 2,12 } 0,15; 2,13 } 0,12; 2,20 } 0,10 et 2,16 } 0,11 cm pour lfactivite amylasique et 1,53 } 0,21; 1,60 } 0,20; 1,86 } 0,15; 1,30 } 0,17; 1,83 } 0,20 et 1,70 } 0,20 cm pour lfactivite proteasique. La composition biochimique de la biomasse produite indique une richesse en glucides, lipides et surtout en proteines (32,36 %; 38,36 %; 36,38 %; 35,11 %; 35,64 % et 36,23 % respectivement pour les cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP). Les indices chimiques sont calcules selon deux proteines de reference, celle du FAO/OMS et celle du soja. La biomasse provenant de la culture A1 est deficiente en leucine selon le profil FAO/OMS (IC = 57) et en isoleucine selon la proteine de soja (IC = 50), alors que les autres biomasses sont plutot deficientes en phenylalanine + tyrosine selon les deux proteines de reference. Abstract . This survey describes a test of microbial protein production from the Corn Steep Liquor (CSL) extract to 52 % MS and organized of 4 % of matters azotes and 3 % of starch. The physico-chemical optimisation of the middle (30 g of glucose syrup, 1 g of NaNO3, 0.5 g of MgSO4 7H2O, 1 g of KH2PO4, 0.5 g of KCl, pH 5; 8 days of incubation; at 25 ‹C) increases the production of biomass produced by different stumps of Aspergillus niger cultivated on 1 liter CSL extract to 10 % MS meaningfully. The association of Aspergillus niger stumps in mixed cultures with yeast Candida utilis and Candida pseudotropicalis, deal a better output in biomass. Thus, for 100 CSL ml, it is valued to 5.92 } 0.25 g and 5.97 } 0. 8 g respectively for cultures mixed Aspergillus niger A1 + Candida utilis and Aspergillus niger A1 + Candida pseudotropicalis. Diameters of hydrolysis (Plat Test Agar) representing enzymatic activity is more important at the time of the ensemencement by the mixed cultures. Aspergillus niger A1, Aspergillus niger A1 + Candida utilis, Aspergillus niger A1 +Candida pseudotropicalis, Aspergillus niger M2, Aspergillus niger M2 + Candida utilis | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:49 | |
| and Aspergillus niger M2 + Candida pseudotropicalis, develop a diameter of l.93 } 0.23, 2.10 } 0.10, respectively 2.12 } 0.15, 2.13 } 0.12, 2.20 } 0.10 and 2.16 } 0.11 cm for activity amylasique and 1.53 } 0.21, 1.60 } 0.20, 1.86 }0.15, 1.30 } 0.17, 1.83 } 0.20 and 1.70 }0.20 cm for proteasic activity. The biochemical composition of the biomass produced indicates a wealth in glucids, lipids and especially in proteins (32.36 %; 38.36 %; 36.38 %; 35.11 %; 35.64 % and 36.23 % respectively for cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU and M2/CP . The chemical indications are calculated according to two reference proteins (FAO/OMS and the soyprotein). The biomass coming of the culture A1 is deficient in leucine according to the FAO/OMS profile (IC = 57) and in isoleucine according to soy protein (IC = 50), whereas the other biomasses are rather deficient at phenylalanin according to the two reference proteins. Mots cles: CSL - Fungi - Biomasse - Proteines dforganismes Unicellulaires - Indice chimique. 1. INTRODUCTION Lfagriculture et les industries agroalimentaires rejettent quotidiennement des masses importantes de sousproduits generalement consideres comme source de pollution (paille, son, boue de clarification du papier, eaux residuaires de certaines industries alimentaires,.) [9]. Aussi, la recuperation et la valorisation de ces sousproduits a des fins alimentaires peut constituer une alternative interessante. Il sfagit de la creation de biomasse sous forme de proteines dforganismes unicellulaires 'P.O.U' [9, 19, 34, 61]. Dans notre pays, les possibilites de valorisation energetique de la biomasse sont offertes par les produits agricoles de faible valeur commerciale, les liquides residuels des industries agro-alimentaires, les residus de recoltes, les dejections animales et les boues residuaires. Une part importante des recherches experimentales N. Badid et al. 12 dans le domaine de valorisation des sous-produits est la production de biomasse a haute valeur biologique. Parmi les avantages des techniques de biotransformation, on peut citer la reduction des quantites de sousproduits, ce qui permet dfattenuer les problemes de pollution et dfameliorer les rendements [4]. En parallele, ceci nous permet de developper des souches microbiennes pleinement appropriees a la metabolisation de ce polluant presentant une capacite de degradation considerable. Lfobtention de 'P.O.U' est effectuee par des procedes de fermentation de micro-organismes sur un substrat organique [47, 50, 27-29]. Lfinteret de ces micro-organismes reside dans le fait qufils contiennent une forte teneur en acides amines [9, 16]. Les 'P.O.U' peuvent tre obtenues par culture de bacteries, de levures, de champignons et algues [21]. De par leur composition, les 'P.O.U' peuvent etre envisagees comme source dfappoint alimentaire pour lfhomme et les animaux [2]. Lfinteret accorde aux champignons filamenteux, particulierement Aspergillus niger, nous a incite a nous interesser a ses performances dans la production de biomasse en culture pure et mixte avec les levures Candida utilis et Candida pseudotropicalis et egalement a son activite enzymatique. Lfimportance de lfutilisation du mais dans lfindustrie agro-alimentaire et pharmaceutique est due a sa composition riche en amidon et en gluten [30]. Le grain de mais entier contient 72 % dfamidon, 9,20 % de proteines, 4,80 % de lipides, 2 % de sucres simples et 1,40 % de cendres [32]. La liqueur de trempe est dfune couleur marron fonce avec une odeur desagreable, piquante due a la presence dfanhydride sulfureux a raison de 0,25 % a 0,40 %. Le sejour des grains de mais dans lfeau soufree pendant 24 a 48 heures a une temperature de 50 ‹C [6, 30], permet de desorganiser les reseaux proteiques entourant les granules de lfamidon et donc faciliter lfextraction de ce dernier [30, 62], et inhiber egalement la proliferation microbienne durant le trempage [30]. Neanmoins, on peut observer un developpement de certaines bacteries, levures et moisissures produisant de lfacide lactique [38]. Vers la fin de la phase de trempage, apparait le sousproduit riche en matieres organiques dissoutes. Il est ensuite concentre jusqu'a 50 a 52 de matieres sechees dans des evaporateurs a une temperature de 80 ‹C [30]. Possedant une tres haute valeur biologique, ce concentre est commercialise sous lfappellation de CSL [22]. Le sirop de glucose est un produit semi-liquide sous foi-me de pate a temperature ambiante. Il renferme 80 % de matieres seches, dont le dextrose-equivalent (D.E). Incolore lorsqufil est traite au charbon et de couleur jaune lorsqufil ne lfest pas [42], il resulte de lfhydrolyse plus au moins complete de lfamidon en solution, generalement commencee a haute temperature en presence dfacide chlorhydrique, puis poursuivie par voie enzymatique. Le melange hydrolyse contient du glucose, du maltose, des oligo-saccharides et polysaccharides dans des proportions qui dependent de la nature des enzymes utilisees et du degre dfhydrolyse [17]. Lfutilisation de differentes enzymes amylolytiques (iso-amylase et gluco-amylase) sur le substrat amylace permet la production de sirops de glucose a differents dextrose-equivalents [30]. Lfamidon possede un D.E. egal a 0. Les sirops de glucose le plus souvent sous forme de liquide (80 % dfextrait sec) ou sous forme deshydratee, ont un D.E. compris entre 50 et 70; les sirops de glucose utilises en confiserie seche de 36 a 42 et en confiserie humide un D.E voisin de 60. Les sirops de glucose a haute teneur en fructose ont un D.E. superieur en particulier pour les "soft-drinks" [17]. La premiere utilisation du "CSL" etait dans la production de penicilline en 1946 quand Moyer et al. ont trouve que son addition dans le milieu augmentait la production dfantibiotiques [12]. Le liquide de trempe a ete longtemps utilise apres sechage en supplementation dans les aliments du betail [42] ou utilise comme milieu de culture pour des micro-organismes dfimportance industrielle et technologique [22, 25]. Notre present travail constitue une contribution a la valorisation dfun sous-produit agroalimentaire local le Corn Steep Liquor "CSL", provenant de lfamidonnerie de Maghnia, par son utilisation comme substrat de fermentation pour la production de biomasse foncique dans des conditions optimisees. 2. MATERIELS ET METHODES 2.1 Essai dfoptimisation des conditions de cultures sur milieu "CSL" 2.1.1 Materiel biologique Aspergillus niger est isole du grain de mais provenant de lfamidonnerie de Maghnia, identifie en 1994 par le Pr. K.M. Hamed, Institut de Biologie de Tlemcen, (Algerie) et confirme a lfUniversite de Waganingen (Hollande). Candida utilis NRRL.Y 900 (Northern Regional Research Laboratory, Pearma, ILL USA) est repique au Laboratoire de Biotechnologie par le Pr. K. Ghanem, Universite Roi Abdel Aziz Djeddah (Arabie Saoudite). Candida pseudotropicalis NCYC.744 rapporte en 1996 par A. Moussaoui, du Laboratoire de Microbiologie de chez le Dr S. El Messaoudi, Universite Roi Abdel Aziz D'ieddah (Arabie Saoudite). Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 13 2.1.2 Milieu de culture 2.1.2.1 Preparation du milieu Ce dernier est prepare a base de "CSL" provenant de lfamidonnerie de Maghnia. Il est a 52 % de matiere seche, de pH 4 avec un taux dfacide lactique qui arrive jusqufa 20 %. Le CSL constitue la principale source dfazote (4 %), la source de carbone est apportee par le sirop de glucose. Suite a diverses dilutions du CSL pour 1a culture de champignons filamenteux, a ete retenue la valeur optimale (1/5) soit 200 ml/1, ajustee a 1000 ml par de lfeau distillee. Apres filtration, le milieu est reparti dans des flacons a raison de 50 ml, sterilise a 120 ‹C pendant 20 mn ensuite conserve a + 4 ‹C. 2.1.2.2 Preparation de lfinoculum 2.1.2.2.1 Inoculum de moisissures A partir dfune preculture dfAspergillus niger sur milieu solide, on preleve asceptiquement une quantitedeterminee dfinoculum au niveau de la culture sporulee avec le bout inferieur dfune pipette pasteur sterile soit un disque de 0,6 mm de diametre. Lfensemencement se fait par la repartition dfun anneau dfinoculum par 50 ml de CSL. 2.1.2.2.2 Inoculum de levures A partir dfune boite de petri (ou tube incline) contenant des colonies pures de levures, on preleve asceptiquement une colonie et on ensemence dans un tube contenant 10 ml de bouillon tripticase soja, on incube a 37 ‹C pendant 24 h le cas echeant utiliser le bouillon peptone). A partir de ce tube, un deuxieme ensemencement est effectue dans un flacon contenant 50 ml de CSL dilue au 1/5 compose de : 35 1 de S.G; 3g/1 de NaNO3; 1 g/1 de KH2PO4; 0,5 g/l de MgSO4, 7H2O; 0,5 g/l de KCl. Le taux dfinoculum a prelever pour lfensemencement est de 1 ml /flacon de 50 ml de CSL. Les flacons sont incubes a 37 ‹C pendant 48 heures. Ils serviront de culture mere pour lfensemencement de tous les echantillons. 2.1.3 Principe d'optimisation des milieux de cultures Cette etape consiste a evaluer le taux de biomasse produite en fonction des differentes conditions du milieu. Les parametres faisant lfobjet de lfoptimisation sont le pH, la temperature, la duree dfincubation, la quantite des sels (NaNO3; KH2PO4; MgSO4; 7H2O; KCl et NH4SO4) et a titre complementaire la quantite de sirop de glucose et le temps dfinoculation du milieu pour les levures. 2.1.3.1 Optimisation des facteurs physico-chimiques 2.1.3.1.1 pH Il est a noter que le pH du CSL de lfunite de mais de Maghnia est compris entre 3,88 et 4,13, soit une valeur moyenne de 4. Pour connaitre lfinfluence de ce facteur, on le fait varier de 3,5 et 7, ces valeurs sont ajustees par addition de H2SO4 1N et/ou NAOH 1N. 2.1.3.1.2 Temperature Lfincubation se fait a temperature T variant de 20 ‹ a 30 ‹C (lfecart est de 5 ‹C). La meilleure biomasse sera definit en fonction de la valeur optimale de la temperature dfincubation. 2.1.3.1.3 Duree d'incubation Cette derniere nous renseigne sur la quantite de biomasse recoltee et egalement sur la sporulation de souches. Elle varie de 4, 6 et 8 jours. 2.1.3.2 Optimisation des facteurs organiques et inorganiques 2.1.3.2.1 Quantite de sirop de glucose Dans des flacons contenant 50 ml de CSL a la dilution optimale, on ensemence les deux souches d'Aspergillus niger. Le taux dfensemencement etant fixe a un disque de 0,6 mm de diametre. La quantite de sirop de glucose varie de 20, 30 et 40 g/l. Les autres facteurs restent fixes a 1 g/l de KH2PO4; 3g/1 de NANO3; 0,5 g/l de MgSO4 et 0,5 g/l de KCl. Les flacons sont deposes dans une etuve a 30 ‹C pendant 5 a 7 jours. Apres incubation, la biomasse est recuperee par filtration sur papier filtre Selectra N‹589, 13 mm de diametre et est sechee a 65 ‹C pendant 24 heures puis pesee. 2.1.3.2.2 Quantite de NANO3 La quantite du nitrate de sodium varie de 0,2 et 4 g/l. Les resultats du premier essai dfoptimisation sont pris en consideration. N. Badid et al. 14 2.1.3.2.3 Quantite de MgSO4 Meme chose que la precedente, la quantite de MgSO4 7H2O varie de 0 a 1 g/l, lfecart etant de 0,5. 2.1.3.2.4 Quantite de KH2PO4 La quantite du phosphate mono-potassique varie de 0,l et 2g/l. Le protocole experimental restant le meme que pour lfoptimisation precedente. 2.1.3.2.5 Quantite de KCl On fait varier la quantite du chlorure de potassium (KCl) de 0, 0,5 a 1 g/l CSL. 2.1.3.2.6 Essai de substitution du NaNO3 par le (NH4)2SO4 Le sulfate dfammonium ne figure pas parmi les facteurs a optimiser seulement une substitution du NaNO3 par ce dernier pourrait nous renseigner sur lfimportance de la nature de la source dfazote ajoute au milieu. On fait varier la quantite du (NH4)2SO4 de 0,1 et 2 g/1. Les biomasses sont recuperees selon le procede sus-cite. 2.1.4 Les cultures mixtes 2.1.4.1 Influence du temps dfensemencement par les levures Les differentes combinaisons (moisissures, levures) a etudier sont : * Aspergillus niger (A1) avec Candida utilis * Aspergillus niger (A1) avec Candida pseudotropicalis * Aspergillus niger (M2) avec Candida utilis * Aspergillus niger (M2) avec Candida pseudotropicalis Lfinoculum de levures est ajoute a raison de 1 ml / 50 ml de CSL apres 24, 48 et 72 heures de lfensemencement des moisissures. 2.2 Analyse quantitative et qualitative de la biomasse 2.2.1 Recherche de lfactivite enzymatique dans les milieux de culture 2.2.1.1 Activite amylasique : Methode de diffusion sur gelose (plate-test-agar) Lfactivite amytolytique est mesuree dans tous les milieux de culture par la methode de diffusion sur gelose, cfest une methode semi-quantitative [39]. Elle permet de mettre en evidence et dfestimer lfactivite amylolytique dfun liquide biologique. On prepare une solution dfamidon de mais soluble a 1 %, le pH est ajuste a 5, avec une solution de H2SO4 1N; on ajoute alors 1,5 % dfagar-agar. Apres sterilisation, on laisse refroidir un peu pour ajouter 500 ƒÊl dfampicilline par 250 ml de ce milieu pour eviter toute contamination. Ensuite le milieu est reparti dans des boites de petri de 13,2 cm, a raison de 40 ml de milieu par boite. Apres solidification, 4 puits de 6 mm de diametre sont creuses dans la gelose a lfaide dfun bout revers de la pipette pasteur; les differents echantillons a analyser (filtrat) sont repartis dans ces puits a raison de 60 ƒÊl par puits (une boite par echantillon). Enfin les boites sont mises a incuber a 37 ‹C pendant 1-4 heures. La revelation des zones dfhydrolyse se fait apres addition de 10 ml dfune solution iodee (lugol) qui donne une zone transparente par rapport aux zones qui contiennent lfamidon non hydrolyse et qui apparaissent bleues. Les diametres des zones dfhydrolyse sont mesures dans chaque boite, la moyenne represente lfactivite amylasique dfun filtrat donne. | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:50 | |
| 2.2.1.2. Activite proteasique Le milieu Shlegel modifie par Thanh [65] est utilise pour le dosage de lfactivite proteasique. Il est compose dfune partie organique (lait ecreme a 1 %) et dfune partie minerale a 2 %. Le lait ecreme subit une double sterilisation dans un bain- marie a 100 ‹C pendant 30 minutes espacees de 24 heures. La partie minerale est sterilisee a 121 ‹C pendant 20 minutes. La combinaison entre les deux parties sfeffectue dans des conditions dfasepsie. 40 ml de ce milieu est reparti par boite de Petri de 13,2 cm de diametre. Apres solidification du milieu, on creuse des puits de 9 mm de diametre. Ces derniers sont remplis avec du filtrat a raison de 50 ƒÊl/puits. Lfincubation se fait pendant 6 heures a + 4 ‹C puis 2 heures a temperature ambiante. La lecture des resultats se fait par la mesure du diametre de la zone hydrolysee. 2.2.2 Dosages des proteines totales La teneur en proteines de la matiere organique est obtenue par multiplication de la teneur en azote mineral par un coefficient moyen qui represente la richesse en azote des proteines animales ou vegetales. La teneur en azote mineral est donnee par dosage apres mineralisation. Cette methode a ete introduite par Kjeldahl. Elle est tres generalisee et sert souvent de methode de reference mais elle reste tres generale [54]. Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 15 2.2.3 Dosage de la matiere grasse par la methode de soxblet La teneur en matiere grasse est determinee par extraction au soxhlet 0,5 g de lfechantillon sont introduits dans une douille (cartouche). Le ballon prealablement seche a 105 ‹C est rempli avec 200 ml de chloroforme. Le tout est mis dans lfappareil de soxhlet et on chauffe le ballon. Le chloroforme sfevapore et apres condensation, il se liquefie goutte par goutte sur lfechantillon entrainant avec lui la matiere grasse. Apres 6 heures, les cartouches sont placees dans un dessiccateur a 105 ‹C j usqufa un poids sec constant. 2.2.4 Determination du taux de cendres Le taux de cendre exprime en pourcentage en masse est donnee par la formule suivante : 100 p p % p p 2 1 3 1 ~ . . = p1 : poids du creuset vide; p2 : poids du creuset vide + la prise dfessai p3 : Poids du creuset vide + cendres 2.2.5 Purification des proteines fongiques et dosage des acides amines 2.2.5.1 Extraction des proteines Le protocole suivant decrit lfextraction des proteines intracellulaires a partir de champignons filamenteux et de levures. Avant toute manipulation, les milieux de culture et les solutions tampons doivent etre sterilises. Proceder a la recolte de la biomasse par filtration. Rincer le mycelium a lfeau distille en vue dfeliminer les residus provenant du milieu de culture et le transferer dans une boite de petri avec une spatule ou pince sterile. Congeler le mycelium a -20 ‹C pendant 24 h afin de faciliter la rupture des parois cellulaires. Broyer le mycelium dans un mortier et le transferer dans des tubes micro centrifuges steriles a raison de 500 mg. Les tubes contenant le mycelium pretraite peuvent etre stockes de la sorte au moins 3 mois. Rehydrater 500 mg de mycelium prepare dans un 1 ml de solution tampon tris-glycine (3 g trizma + 14,4g glycine + 1 l dfeau distille, pH 8,3). Homogeneiser le melange avec une micro pipette ou une pipette pasteur. Clarifier le melange par centrifugation a 12, 500 g pendant 40 minutes a 4 ‹C. Collecter le surnageant dans un autre tube micro centrifuge. Le surnageant contient les proteines cytoplasmiques totales et peut etre utilise directement pour lfanalyse [20]. Lfechantillon obtenu est oriente vers le dosage des acides amines sur lfanalyseur Biotronik LC 3000. La nature des acides amines est fournie par leur temps dfelution (position sur le chromatogramme) et leur quantite par la surface de chaque pic specifique [18]. 2.2.5.2 Acides amines libres - 50 ƒÊ dfechantillon + 50 ƒÊl dfacide sulfosalicylique 6 % - 4 ‹C pendant 1 h, centrifugation 15000 rpm pendant 5 min - 90 ƒÊl de surnageant + 180 ƒÊl de tampon citrate de lithium 0,1 M, pH 2,2 - Filtration sur filtre millipore 0,45 ƒÊm - Dilution au 1/4 dans le tampon citrate de lithium 0,4 M, pH 2,2 - Injection de 50 l sur lfanalyseur Biotronik LC 3000. 2.2.5.3 Acides amines totaux - 50 ƒÊ1 dfechantillon seches au fond dfun tube de 1 0 x 180 mm - Addition de 800 ƒÊl de HCl 5,7 N - Congelation . 8 ‹C, mise sous vide, tube scelle a la flamme - Hydrolyse 110 ‹C pendant 20 heures - Sechage, reprise dans 1,2 ml de tampon citrate de lithium 0,4 M, pH 2,2 - Filtration sur filtre millipore 0,45 ƒÊm - Dilution au 1/5 dans le tampon citrate de lithium 0,1 M, pH 2,2 - Injection de 50 ƒÊl sur lfanalyseur Biotronik LC 3000. 3. RESULTATS ET DISCUSSIONS 3.1 Resultats de lfessai dfoptimisation des conditions de culture sur C.S.L Les cultures sfeffectuent en discontinu dans un systeme clos ou "batch". Ce sont des cultures en flacons ou en bioreacteurs avec un milieu favorable a la croissance. Normalement, il nfy a pas dfaddition dfelements du milieu et la culture se developpe jusqufa ce qufil y ait carence dfun nutriment essentiel ou jusqufa ce qufune modification importante de lfenvironnement bloque la croissance (pH, accumulation dfun produit toxique ... ). Une optimisation des conditions de culture se revele dans chaque cas necessaire. La composition du milieu, les conditions de culture ainsi que lfinfluence de la qualite et de la quantite dfinoculum doivent etre etudiees et N. Badid et al. 16 ameliorees grace a des plans experimentaux permettant lfanalyse simultanee de lfinfluence de plusieurs facteurs. La grande majorite des micro-organismes industriels est chimioheterotrophe et il est donc necessaire dfapporter dans le milieu une source de carbone, une source azotee, des sels mineraux et des oligoelements. Avant toute procedure dfoptimisation des conditions de culture, une selection preliminaire des souches les plus productives en biomasse est necessaire pour une meilleure orientation du travail. 3.1.1 Aptitude de productivite des souches en biomasses Les differents souches pures dfAspergillus niger (A1, A2, A3, A4, A5, M1, M2) cultivees sur CSL (dilue et sans aucune addition), produisent des biomasses quantitativement plus faibles comparees a celles obtenues lorsque le CSL est enrichi en elements nutritifs. Les quantites sont respectivement de 1,86 } 0,34 vs 1,96 } 0,36 g/100ml CSL pour la souche A1 et de 1,14 } 0,40 vs 1,92 } 0,19 g/100ml CSL pour la souche M2. Par rapport a lfensemble des souches, A1 et M2 se sont revelees les plus productives et sont donc retenues pour le reste du travail. Apres culture sur differents milieux et a differentes temperatures, les souches (A1 et M2) sont definies dfapres leur diametre, la couleur de leur mycelium et les metabolites qufelles produisent [58, 59]. Les travaux anterieurs realises au Laboratoire de Mycologie de lfUniversite de Tlemcen ont montre que le CSL dilue au 1/5 (10 %) est la meilleure concentration pour le developpement des souches. En effet, le CSL concentre a 52 % de MS, riche en metaux lourds tels que le plomb qui atteint 607 ppm et egalement en raison dfune pression osmotique elevee ne peut etre un milieu de developpement des souches microbiennes. Scriban [62] postule que les milieux concentres ne sont pas aptes a etre utilises en bio-industrie, dfou la necessite de faire des dilutions pour diminuer la concentration de ces inhibiteurs et creer des conditions osmotiques convenables. Seulement le milieu necessite la presence de certains elements nutritifs en vue dfune croissance convenable [66]. Il doit fournir une source dfazote, de carbone, de phosphore, de magnesium, de potassium, de soufre et de fer [28, 40] et autres besoins a titre exceptionnel tels que lfacide salicylique, lfacide benzoique, la biotine etc. [19, 43, 52]. 3.2 Influence des parametres physico-chimiques 3.2.1 pH Les parametres physico-chimiques du milieu jouent un role preponderant sur la croissance, le developpement et la physiologie des champignons [29]. La plupart des champignons se developpent normalement a pH compris entre 3 et 8 [7]. Outre la croissance, le pH joue un role primordial dans la production de metabolites [36]. En faisant varier le pH du milieu, les taux de biomasse ont atteint respectivement 4,785 }0,41 et 4,832 }0,52 g/100ml de CSL pour les souches A1 et M2 a pH 5. La variation du pH affecte la permeabilite membranaire et entraine un ralentissement de lfactivite enzymatique et de la croissance [14]. Les souches dfAspergillus niger A1 et M2 ont un optimum de croissance a pH 4. Ces memes souches sont incapables de croitre a pH 1. 3.2.2 Temperature et duree dfincubation Selon les donnees theoriques de Botton et al. [11], lfoptimum de temperature des champignons se situe entre 25 et 35 ‹C. En effet, les deux souches ont montre une bonne croissance dans cet intervalle avec un optimum a 25 ‹C. La quantite de biomasse recoltee a partir des deux souches (A1 et M2 augmente avec la duree dfincubation (8 jours) jusqufa atteindre 5,716 } 0,62 et 5,092 } 0,49 g/100ml CSL a 25 ‹C. Lfetude de la duree dfincubation montre que la quantite de biomasse resultante augment jusqufa ce qufelle soit limitee par la sporulation. 3.2.3 Influence des parametres organiques et inorganiques La production de 'P.O.U.' est un processus exothermique qui peut sfecrire sous la forme : a CsOtHuNv + b O2 + c NH4 + ¨ CwOxHyNz +d CO2 + e H2O +f H + Energie Pour un resultat donne s, t, u et v sont naturellement connus et w, x, y et z peuvent etre determines par lfanalyse elementaire de la biomasse [26]. Lfutilisation dfune source de carbone par les micro-organismes influence considerablement leur croissance. Les optimum de croissance mycenienne sont obtenus avec 30 g/l de sirop de glucose et une concentration de 2 g de NaNO3 par litre de CSL, soit une biomasse de 5,896 } 0,43 et 5,100 } 0,25 g/100 ml CSL respectivement pour les souches A1 et M2. La quantite de biomasse obtenue avec les differentes cultures dans leurs conditions optimales augmente de facon preferentielle lorsqufon remplace le NaNO3 par le (NH4)2SO4. Tel est le cas de la souche dfAspergillus niger M2 ou le taux de biomasse a auumente avec 1g (NH4)2SO4/l CSL de 5,100 } 0,25 a 5,750 } 0,53 g/100 ml CSL, contrairement a la souche A1 qui marque une nette reduction passant de 5,896 } 0,43 a 4,560 } 0,14 g/100 ml CSL. Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 17 Le (NH4)2SO4 peut etre ainsi considere comme une meilleure source dfazote, car il est facilement assimilable par la plupart des champignons et apporte en meme temps le soufre necessaire a la synthese de certains acides amines soufres. Dans [7, 11], ces auteurs pensent que le rapport C/N pour une croissance optimale des bacteries et des champignons est compris entre 8/1 et 12/1. Alors que les bacteries craignent generalement les milieux nutritifs a C/N eleve (voisin de 30), les champignons pour la plupart sfen accommodent tres bien. Les resultats montrent un maximum de croissance avec un rapport C/N egal a 15/1. En effet, le taux de biomasse s'echelonne de 5,100 } 0,25 a 5,896 } 0,43 g/100 ml CSL. Aucun signe de sporulation, sinon tres legerement, nfest constate avec le sulfate dfammonium. La source dfazote peut etre organique avec les groupements amines des composes organiques R-NH2 (lfuree) ou inorganique (soit lfammoniac incorpore apres desamination, soit le radical -NH2 par transamination). Dfautres composes inorganiques peuvent etre utilises comme les nitrates et lfammoniac sous forme de sels dfammonium [28, 50]. La plupart des micro-organismes utilisent lfammonium mais relativement peu les nitrates. Lfammonium reprime lfassimilation du nitrate par repression de la nitrate reductase (par retro-inhibition) [22, 50]. Concernant le sulfate de magnesium (MgSO4 7H2O), les deux souches montrent une bonne productivite dans presque la totalite des repetitions avec un optimum marque a une concentration de 0,5g de MgSO4 7H2O par litre de CSL, soit un taux respectif de 4,560 } 0,29 et 5,750 } 0,53 g/100 ml CSL pour les souches A1 et M2. Bilgrami et al. [8] rapportent que le Mg++ ne peut pas etre remplace par un autre mineral. Son role dans le metabolisme des champignons est principalement lie a lfactivation de plusieurs varietes dfun systeme enzymatique. Par ailleurs, il contribue a la formation et au fonctionnement de la membrane des moisissures. Il se lie a lfATP et a lfADP et joue un role dans le transport du phosphore [24]. Enfin, il stimule la synthese et la secretion dfamylase [64]. Par ailleurs, le phosphate inorganique, dfune part augmente la croissance cellulaire ainsi que la production dfenzymes par Aspergillus niger et dfautre part a un effet tampon dfou une moindre acidification du milieu nutritif. Toutefois, les cinetiques de croissance ou de synthese sont differentes selon la concentration testee en phosphate de sodium ou de potassium [57]. Suite a la variation des deux parametres (phosphate monopotassique et chlorure de potassium), on observe une nette reduction de la production de biomasse. Une concentration de lg/l CSL pour les deux ingredients mineraux, A1 enregistre un taux maximal de 4,200 } 0,54 g/100 ml CSL et en absence de KH2PO4, la souche M2 arrive a un optimum, toujours a 1g KCl/l CSL, de 4,080 } 0,57 g/100ml CSL, taux qui restent relativement reduits dans lfensemble. En effet, dans la formulation dfun milieu de culture ou dans un milieu industriel complexe, il faut tenir compte des interactions entre les differents constituants. Nagamune et al. [55] ont montre par exemple lfeffet de lfinteraction des concentrations en (NH4)2SO4 et KH2PO4 sur le taux de croissance. 3.2.4 Influence du temps dfensemencement par les levures Toutes les combinaisons de culture utilisees montrent une production importante de biomasse apres un temps dfensemencement par les levures de 48 heures. On note les quantites de biomasse suivantes : 5,924 } 0,25; 5,972 } 0,28; 5,828 } 0,75 et 5,880 } 0,93 g/100ml CSL respectivement pour les combinaisons Aspergillus niger A1; Candida utilis; Aspergillus niger A1; Candida pseudotropicalis; Aspergillus niger M2, Candida utilis; et Aspergillus niger M2; Candida pseudotropicalis. Lfinoculation par les levures apres 24 h revele un maximum de biomasse de 5,520 } 0,92 g/100ml CSL pour la culture mixte Aspergillus niger M2/Candida utilis. Apres 72 h, un maximum de 5,040 } 1,20 g/100ml CSL pour la culture mixte Aspergillus niger M2/Candida pseudotropicalis est observe. Ce rendement reste relativement faible par rapport a celui de 48 h. Les cultures mixtes des souches dfAspergillus niger avec les levures Candida utilis et Candida pseudotropicalis meritent une attention particuliere. Lfetude de la culture mixte montre que dans les conditions optimales de culture, la quantite de biomasse resultante est plus importante que celle des cultures pures. Le meilleur resultat donne par la culture mixte, est celui constate lorsque lfon ensemence la moisissure 48 heures avant la levure. Toutefois, il faut souligner que la germination des spores dfAspergillus niger se faisant apres 24 heures, elle est marquee par une secretion dfenzymes amylolyliques [62], ce qui permet de preparer un milieu convenable pour les levures. Un maximum de biomasse est constate pour les combinaisons (Aspergillus niger A1, Candida utilis) et (Aspergillus niger A1, Candida pseudotropicalis), soit respectivement 5,924 } 0,25 et 5,972 } 0,28 g/100ml CSL. Lfassociation de moisissure et de levure permet une exploitation plus efficace des constituants du milieu. 3.3 Resultat de lfanalyse 3.3.1 Evaluation de lfactivite enzymatique des souches Pour assurer leur developpement, les moisissures utilisent les sources de carbone et dfenergie qufelles trouvent dans leur environnement et qufelles degradent a lfaide dfenzymes exocellulaires appropriees [40]. N. Badid et al. 18 Lfetude de lfactivite enzymatique des souches montre une activite amylasique et proteasique intense revelee respectivement par la methode du plate-test-agar 'PTA' et celle de Shlegel. Les diametres dfhydrolyse relatifs a lfactivite amylasique sont respectivement : 1,93 } 0,23; 2,10 } 0,10; 2,12 } 0,15; 2,13 } 0,12; 2,20 } 0,10 et 2,16 } 0,11 cm pour les cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. Les diametres dfhydrolyse relatifs a lfactivite proteasique sont de 1,53 } 0,21; 1,60 } 0,20; 1,86 } 0,15; 1,30 } 0,17; 1,83 } 0,20 et 1,70 } 0,20 cm respectivement pour les cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. Ainsi, lfactivite enzymatique est plus marquee au niveau des cultures mixtes. Cette interrelation entre lfespece dfAspergillus niger et les levures (Candida utilis et Candida pseudotropicalis), etablie par la secretion
| |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:51 | |
| dfenzymes, rentabilise le systeme de production en biomasse. La meilleure methode connue pour la production de biomasse sur les materiaux brutes amylaces, impliquant un systeme enzymatique adequat est le processus "symba". Il sert en Suede au traitement des eaux usees et dechets dfune usine de preparation de produits derives de la pomme de terre. Cfest un processus qui utilise une culture mixte entre deux levures Endomycopsis fibuligera et Candida utilis. Ce meme processus a ete utilise [46] pour le traitement dfeffluents industriels et dfeau residuaire amylacee. Endomycopsis fibuligera excrete des amylases tres actives a pH 6,5, permet donc de convertir lfamidon en sources de carbone simple, surtout en glucose. La levure, Candida utilis, est incapable de se developper sur lfamidon mais peut utiliser le glucose libere par lfaction des amylases. Cette caracteristique metabolique de Endomycopsis fibuligera permet la croissance beaucoup plus rapide de Candida utilis. La biomasse obtenue est constituee de 85 a 90 % de Candida utilis et de 10 a 15 % de Endomycopsis fibuligera [30, 46]. La production dfenzymes extracellulaires est hautement dependante de lforigine fongique. En effet, si les especes du genre Alternaria sont reconnues par leur faible rendement en amylase, celles de Aspergillus sont considerees comme de tres bons producteurs dfenzymes extracellulaires. La meme espece peut avoir un rendement different suivant deux substrats differents. Certains auteurs rapportent que Aspergillus niger isole des grains de riz et du sol ne produisait pas de lfamylase alors que la meme espece isolee dfautres sources en fournissait une bonne quantite [10, 41]. Les possibilites de developpement des micro-organismes sont liees a leur equipement enzymatique et au substrat a transformer. Le mode dfacces a lfenergie (source de carbone) differe selon les especes [31]. Il est a rappeler que le genre Aspergillus en particulier Aspergillus niger est utilise dans la production industrielle de grandes quantites dfenzymes qui sont entrees dans lfindustrie alimentaire [33]. 3.3.2 Composition biochimique de la biomasse fongique Les resultats dfanalyse de la biomasse obtenue dans des conditions optimales revelent des taux qui sfechelonnent de 32,63 % a 38,36 % de proteines totales; 2,25 % a 7,10 % de matieres grasses; 45,88 % a 56,64 % de glucides et de 6 % a 10,31 % de cendres selon lfespece et le type de culture. 3.3.2.1 Proteines totales On evalue les proteines a partir de lfazote qufelles contiennent. Les proteines totales sont determinees par la methode de Kjeldahl avec multiplication de Nx6.25 [31]. Les proteines totales enregistrent les taux suivants 32,36 %; 38,36 %; 36,38 %; 35,11 %; 35,64 % et 36,23 % respectivement pour les cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. Certaines auteurs ont propose le facteur de correction 5.5 pour estimer le taux de proteines pures sachant que lfazote total inclut lfazote des acides nucleiques (APN et ADN). Il y a donc une surestimation de la valeur des proteines dans le premier cas (Tableau 1) [60]. Tableau 1: Estimation du taux de proteines pures (% MS) Echantillons Proteines pures A1 A1/CU A1/CP M2 M2/CU M2/CP N x 6.25 31,36 38,36 36,38 35,11 35,64 36,23 N x 5.5 28,71 33,75 32,01 30,89 31,36 31,88 A1 et M2 : Aspergillus niger; CU : Candida utilis; CP : Candida pseudotropicalis Les cultures pures dfAspergillus niger A1 et M2 revelent des taux proteiques respectifs de 32,63 et 35,11 %. Tenant compte de la relation substrat micro-organismes et systemes enzymatiques engages, les resultats des travaux reportes par la bibliographie sont generalement divergents. Mathot et al. [49] obtiennent par la monoculture de Aspergillus niger cultive sur lforge un taux proteique de 21,7 %. Les resultats de [63], pour la meme espece cultivee sur un substrat dfepis de mais, montrent un taux de 30,40 %. Enfin, Morimura et al. [53], en cultivant une espece dfAspergillus awamori variete kawachi sur lfeau residuaire de la distillerie du riz (sochu) obtinrent un taux proteique de 38.20 %. Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 19 Par ailleurs, les cultures mixtes se caracterisent par un rendement en proteines nettement superieur a celui des cultures pures. Le taux de 38.36 % MS obtenu, confirme les travaux de Kunhi & Rao (1995), realises sur Candida utilis et Aspergillus candidus. Dfautre part, Azzam (1992) en cultivant sur la bagasse de canne a sucre dfEgypte, une espece cellulolylique de fungi Trichoderma viridae associee a Candida utilis, arrive a une biomasse composee de 35.50 % de proteines brutes. Il en ressort que les souches dfAspergillus niger A1 et M2 en culture pure et en culture mixte sur CSL donnent des rendements appreciables en proteines. 3.3.2.2 Matieres grasses Le profil des matieres grasses obtenues, indique des taux respectifs de : 4,94 %; 5,45 %; 7,10 %; 2,25 %; 3,72 % et 3,99 % pour les cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. On peut remarquer que le rendement lipidique des cultures pures est moins important que celui des cultures mixtes. Dans une etude realisee dans [23] sur une culture pure dfAspergillus niger, un taux de 3,90 %. de lipides est enregistre. Reed et al. [60] observent chez les levures en monoculture, une teneur de 4 a 7 % de lipides. Le taux des lipides est non seulement en relation avec la culture pure ou mixte mais egalement avec la nature du milieu. En effet, lors dfun traitement dfeffluents, Candida tropicalis, cultivee respectivement sur trois substrats (effluent de lfindustrie de lfacide citrique, melasse et n-paraffine), indique des pourcentages de 5.2 %; 6.6 % et 12 % de lipides (Saini et al., 1993). Il en ressort que certaines especes adaptent leur croissance et metabolisme en fonction des conditions du milieu. 3.3.2.3 Glucides Les taux estimes en glucides sfechelonnent de 52,98 %; 45,88 %; 46,23 %; 56,64 %; 53,71 % et 53,02 % respectivement poour les souches : A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. Dfune facon globale, les pourcentages de glucides obtenus sont plus eleves que ceux de la farine de soja et comparables aux taux de glucides de Pleurotus ostreatus (basidiomycete comestible). 3.3.2 Cendres Les matieres minerales sont representees par les cendres. Les resultats obtenus varient de 9,45 %; 10,31 %; 10,29 %; 6,00 %; 6,93 % et 6,76 % respectivement pour les souches A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. 3.3.3 Extraction des proteines Pour etudier les proteines de levures et de champignons filamenteux, il est important de tenir compte de certaines caracteristiques de ces microorganismes telles que la presence dfune paroi cellulaire rigide constituant un exosquelette pour la cellule, la secretion de proteines extracellulaires dans le milieu de culture, etc. [20, 36]. Pour notre protocole experimental, les parois cellulaires sont rompues physiquement apres traitement a -20 ‹C. Cette methode de dessiccation a -20 ‹C est plus rapide et plus fiable [20]. En effet, la rupture de cellules de levure peut aussi se faire par agitation a lfetat de culture congelee avec des billes en verre (plus grandes que celles utilisees pour les bacteries). Elle peut donner de bons resultats apres 10-15 minutes dfagitation seulement; cette methode peut generer une chaleur pouvant denaturer certaines proteines. La rupture des parois peut se faire egalement par passage sous pression tel que le French Press, dont au minimum trois passaces sont necessaires pour achever 70 % de rupture cellulaire. La precision de lfanalyse des acides amines est une limite importante pour le calcul des indices. Lfanalyse des acides amines necessite une hydrolyse avant determination. Les conditions de ces hydrolyses sont indiquees par la norme A.O.A.C.43263. Il sfagit dfune hydrolyse acide (HCl 6N) pour tous les acides amines, sauf le tryptophane, lfhydrolyse etant precedee dfune oxydation (acide performique) pour les acides amines soufres (methionine et cysteine). Dans le cas du tryptophane, une hydrolyse alcaline est necessaire [44]. 3.4 Composition en acides amines des cultures pures et mixtes Le taux des proteines issues de la biomasse est determine par la somme des acides amines obtenus apres analyse selon le PAG (Protein Advisory Group of the United Nation System) [15]. Les taux relatifs en proteines des cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP sont respectivement 89,66 %; 90,14 %; 92,26 %; 99,40 %; 92,05 % et 90,75 %. Lfhydrolyse complete des 'P.O.U.' a fournit une vingtaine dfacides amines qufon a regroupe en trois familles : acides amines neutres, acides amines acides et acides amines basiques. Il faut souligner que lfacide glutamique et lfammoniac sont tres abondants au niveau de toutes les cultures. Leurs taux varient de 15,4 } 3,93 %; 18,05 } 4,70 %; 16,93 } 3,11 %; 15,98 } 2,97 %, 18,26 } 4,05 % et 17,9 } 3,60 % pour lfacide glutamique et de 20,1 3 %; 19,40 %; 9,58 %; 13,53 %; 15,58 % et 12,66 % pour lfammoniac respectivement pour les souches A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP (Tableau 2). Selon le type de culture, la glutamine et lfasparagine sont disponibles a des taux assez importants de 2,09 } 1,32 % a 3,21 } 0,20 % pour la glutamine et 2,01 } 0,36 % a 11,51 } 1,67 % pour lfasparagine (Tableau 3). N. Badid et al. 20 Tableau 2: Composition en acides amines totaux des 'P.O.U.' (%) Groupes Echantillon Acides amines A1 A1/CU A1/CP M2 M2/CU M2/CP Acides amines neutres Glycine 7,72 } 1,67 7,70 } 1,60 7,97 } 2,20 8,73 } 2,48 7,89 } 1,96 8,47 } 2,27 Alanine 8,16 } 0,79 9,33 } 0,83 10,54 } 1,7 8,87 } 1,49 9,26 } 1,20 9,71 } 1,45 Threonine 4,06 } 0,25 3,49 } 0,39 4,60 } 0,16 3,31 } 0,12 4,74 } 0,35 4,76 } 0,25 Serine 4,12 } 0,09 3,59 } 0,09 4,24 } 0,22 3,29 } 0,16 4,02 } 0,04 4,10 } 0,13 Cysteine 1,14 } 0,65 1,10 } 0,60 1,00 } 0,50 1,18 } 0,60 1,02 } 0,55 1,09 } 0,57 Methionine 1,09 } 0,28 1,21 } 0,32 1,45 } 0,28 1,28 } 0,24 1,26 } 0,28 1,22 } 0,25 Valine 3,15 } 0,31 3,99 } 0,41 4,16 } 0,09 4,21 } 0,11 3,76 } 0,23 4,05 } 0,17 Leucine 4,42 } 0,77 4,94 } 0,90 5,42 } 0,55 4,98 } 0,52 4,80 } 0,68 4,72 } 0,57 Isoleucine 2,52 } 0,43 2,78 } 0,50 3,06 } 0,31 2,81 } 0,36 2,72 } 0,38 2,81 } 0,33 Proline 6,67 } 0,56 6,40 } 0,58 7,06 } 0,08 9,73 } 0,13 5,35 } 0,26 5,68 } 0,16 Phenylalanine 1,80 } 0,60 1,97 } 0,67 2,17 } 0,57 1,89 } 0,48 1,80 } 0,54 1,98 } 0,56 Tyrosine 2,87 } 1,13 1,24 } 0,50 1,64 } 0,53 1,63 } 0,54 1,82 } 0,67 1,45 } 0,50 Tryptophane 0 0 0 0 0 0 Acides amines Acides Acide aspergique 7,75 } 1,44 7,69 } 1,48 7,47 } 0,85 8,27 } 0,96 7,89 } 1,20 7,72 } 1,02 Acide glutamique 15,4 } 3,93 18,05} 4,7 16,93 } 3,1 16,0 } 2,97 18,26 } 4,1 17,90 } 3,6 Acides amines Basiques Arginine 5,93 } 2,10 3,97 } 1,49 4,76 } 1,42 5,35 } 1,61 4,84 } 1,63 5,65 } 1,80 Lysine 4,46 } 1,11 3,88 } 1,00 4,04 } 0,41 3,62 } 0,65 3,83 } 0,83 3,86 } 0,76 Histidine 4,08 } 1,90 3,81 } 1,80 3,97 } 1,60 5,08 } 2,07 4,56 } 2,01 4,23 } 1,70 Autres derivees Asparagine 0 0 0 0 0 0 Glutamine 0 0 0 0 0 0 Citrulline 0 0 0 0 0 0 Gaba 2,15 } 0,00 3,52 } 0,04 3,15 } 0,28 2,60 } 0,16 2,37 } 0,06 2,44 } 0,11 Ornithine 2,17 } 0,76 1,48 } 0,53 1,63 } 0,45 1,64 } 0,46 1,86 } 0,59 1,71 } 0,50 Totaux 89,66 90,14 92,26 99,4 92,05 90,75 NH3 20,13 19,40 9,58 13,53 15,58 12,66 A1, M2 : souches dfAspergillus niger ; A1/CU : Aspergillus nger A1 / Candida utilis ;, M2/CU : Aspergillus niger M2 / Candida utilis, M2/CP : Aspergillus niger M2/Candida pseudotropicalis Dfune facon globale, la degradation des composes azotes dans la cellule converge vers la formation de deux composes importants : lfammonium et le glutamate. Ils sont par ailleurs, responsables de la synthese de nombreuses molecules notamment les acides amines formes de novo par transamination [36]. Il en ressort que les biomasses de cultures pures et mixtes constituent une source interessante en glutamate et en ammonium. Les resultats obtenus sont comparables a ceux de la meme espece dfAspergillus niger et de Candida utilis cultivees sur des substrats differents. 3.5 Acides anunes totaux (Tableau 2) 3.5.1 Cultures pures Se referant aux cultures pures dfAspergillus niger, la souche M2 montre des taux dfacides amines plus importants que ceux de la souche A1. Lfobservation de la composition en AAI des cultures pures montre que les souches A1 dfAspergillus niger ont des teneurs en lysine, threonine et phenylalanine+tyrosine plus importantes que celles de la souche M2. En effet, les taux de lysine varient de 4,46 } 1,11 % pour la souche A1 et de 3,62 } 0,65 % pour la souche M2. Quand a la threonine, les taux sont de 4,06 } 0,25 % pour la souche A1 et de 3,31 } 0,12 % pour M2. Enfin le taux de phenylalanine + tyrosine varie de 4,67 } 1,73 % a 3,46 } 1,02 % respectivement pour les cultures A1 et M2. Par contre la culture pure de la souche M2 montre un meilleur profil Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 21 pour le reste des AAI (histidine, methionine/cysteine, valine, leucine et isoleucine) soit 5,08 } 2,07 %; 2,46 } 0,84 %; 4,21 } 0,11 %; 4,98 } 0,52 % et 2,81 } 0,36 % au lieu de 4,08 } 1,90 %; 2,23 } 0,93 %; 3,15 } 0,31 %; 4,42 } 0,77 % et 2,52 } 0,43 % pour la souche A1. Tableau 3: Composition en acides amines libres des 'P.O.U.' (%) Groupes Echantillon Acides amines A1 A1/CU A1/CP M2 M2/CU M2/CP Acides amines neutres Glycine 4,05 } 1,04 4,22 } 1,21 3,85 } 1,04 4,12 } 1,20 3,33 } 1,00 3,38 } 1,08 Alanine 8,86 } 3,40 10,58 } 1,8 12,17 } 2,6 10,11 } 1,9 10,55 } 2,0 10,5 } 2,12 Threonine 2,19 } 1,24 2,98 } 0,10 3,48 } 0,03 2,72 } 0,03 2,77 } 0,02 2,60 } 0,21 Serine 2,61 } 1,27 3,60 } 0,19 3,18 } 0,31 2,94 } 0,22 2,71 } 0,21 2,73 } 0,23 Cysteine 0,40 } 0,36 0,42 } 0,21 0,28 } 0,20 0 0,15 } 0,07 0,18 } 0,09 Methionine 1,05 } 0,70 1,37 } 0,26 1,04 } 0,87 1,20 } 0,21 1,19 } 0,19 1,36 } 0,42 Valine 3,05 } 1,70 3,42 } 0,07 5,09 } 0,12 3,87 } 0,00 3,42 } 0,01 3,55 } 0,03 Leucine 5,42 } 3,38 5,71 } 0,58 4,85 } 4,10 5,69 } 0,45 5,63 } 0,43 4,88 } 0,33 Isoleucine 1,06 } 0,52 2,16 } 0,21 1,74 } 1,4 2,07 } 0,16 1,97 } 0,14 1,87 } 0,12 Proline 5,03 } 2,70 5,69 } 0,07 9,10 } 0,31 6,24 } 0,07 8,24 } 3,30 6,44 } 0,14 Phenylalanine 1,75 } 1,31 2,17 } 0,58 2,40 } 0,53 1,95 } 0,46 1,54 } 0,37 1,60 } 0,36 Tyrosine 1,23 } 0,97 1,84 } 0,60 1,58 } 0,45 1,59 } 0,48 1,22 } 0,36 1,21 } 0,35 Tryptophane 1,27 } 0,31 1,76 } 0,38 1,37 } 0,24 1,19 } 0,24 0,75 } 0,14 0,94 } 0,17 Acides amines Acides Acide aspergique 2,22 } 0,31 2,99 } 0,34 2,89 } 0,19 2,50 } 0,22 2,46 } 0,27 2,44 } 0,19 Acide glutamique 5,26 } 3,62 7,82 } 1,43 7,11 } 0,98 7,25 } 1,16 9,55 } 1,49 9,33 } 1,40 Acides amines Basiques Arginine 6,78 } 2,19 11,57 } 3,5 7,11 } 0,98 7,25 } 1,16 9,55 } 1,49 9,33 } 1,40 Lysine 3,01 } 2,00 4,24 } 0,74 3,61 } 0,48 3,29 } 0,50 3,55 } 0,53 3,40 } 0,19 Histidine 8,17 } 3,50 7,93 } 3,21 7,55 } 2,70 8,91 } 3,40 8,64 } 3,20 8,07 } 3,01 Autres derivees Asparagine 2,09 } 1,32 3,06 } 0,33 3,21 } 0,20 2,52 } 0,21 2,40 } 0,19 2,62 } 0,20 Glutamine 2,13 } 0,43 2,01 } 0,36 2,39 } 0,17 9,08 } 1,42 10,95 } 1,7 11,51 } 1,7 Citrulline 0 0 0 0 0 0 Gaba 4,09 } 1,96 3,67 } 0,24 4,68 } 0,52 4,08 } 0,36 3,77 } 0,35 4,55 } 0,30 Ornithine 2,51 } 1,91 3,17 } 0,88 3,20 } 0,75 3,44 } 0,88 1,97 } 1,50 3,25 } 0,80 Totaux 74,23 92,38 92,06 91,06 94,56 94,39 NH3 14,85 7,17 6,53 12,26 11,94 6,53 Comparees au profil FAO/OMS [31], les cultures pures revelent des taux en histidine nettement plus interessants. En effet, les souches A1 et M2 ont des taux respectifs de 4,08 }1,90 % et 5,08 } 2.07 % alors que le profil FAO/OMS indique seulement 1,9 %. La souche A1 marque un taux en threonine plus eleve que celui declare par le profil FAO/OMS, soit un pourcentage de 4,06 } 0,25 % vs 3,4 %. La souche M2 revele un meilleur taux en valine 4,21 } 0,11 % vs 3,5 % pour le profil FAO/OMS. Les pourcentages des acides amines soufres sont relativement proches de celui du profil FAO/OMS. Ils sfechelonnent de 2,23 } 0,93 % a 2,46 } 0,84 % respectivement pour A1 et M2 et a 2,50 % pour le profil FAO/OMS. Enfin les taux de leucine et de phenylalanine+tyrosine sont nettement plus reduits. Ils oscillent entre 4,42 } 0,77 % et 4,98 } 0,52 % pour la leucine vs 7,7 % du profil FAO/OMS; et de 4,67 }1,73 % a 3,46 }1,02 % pour la phenyialanine+tyrosine contre 6,3 % du profil FAO/OMS. 3.5.2 Cultures mixtes Lfexamen de la culture mixte de la souche A1 avec Candida utilis par rapport a la culture pure, montre une nette amelioration au niveau du taux des acides amines soufres qui atteint 2,31 } 0,92 % mais reste legerement plus bas que celui du profil FAO/OMS (2,5 %). Noter que les taux de lysine (3,88 } 1,00 %), threonine (3,49 } 0,39 %), histidine (3,81 } 1,80 %) et phenylalanine + tyrosine (3,21 } 1,17 %) en sont plus reduits. Seulement N. Badid et al. 22 les pourcentages dfhistidine et de threonine sont plus importants que ceux du profil FAO/OMS dont les taux respectifs sont 1,9 % et 3,4 %. Par ailleurs, la valine (3,99 } 0,41 %), la leucine (4,94 } 0,90 %) et lfisoleucine (2,78 } 0,50 %) temoignent des taux plus interessants, exception faite pour la leucine vis-a-vis du profil FAO/OMS (7,7 %). La culture mixte de la souche A1 avec Candida pseudotropicallis enregistre une bonne amelioration par rapport a la culture pure au niveau des taux respectifs de 4,60 } 0,16 %; 2,45 } 0,78 %; 4,16 } 0,09 %; 5,42 } 0,55 et 3,06 } 0,31 % en threonine, methionine-cysteine, valine, leucine et isoleucine. Le profil enregistre par les taux de 3,97 } 1,60 %; 4,16 } 0,09 % et 3,06 } 0,31 relativement a lfhistidine, la valine et lfisoleucine est meilleur que celui du comite FAO/OMS fixe respectivement a 1,9 %; 3,5 % et 2,8 % [31]. La lysine (4,04 } 0,41 %), la leucine (5,42 } 0,55 %) et la phenylalanine + Tyrosine (3,81 } 1,10 %) en sont moins importants. Concernant la culture mixte de la souche M2 avec Candida utilis, on souligne un taux interessant de leucine, threonine et de phenylalanine + tyrosine par rapport a la culture pure de M2. En effet, les taux varient de 3,83 } 0,83 %; 4,74 } 0,35 % et 3,62 } 1,21 % respectivement pour la lysine, threonine et phenylalanine de la culture mixte M2/Candida utilis contre 3,62 } 0,65 %; 3,31 } 0,12 % et 3,46 }1,02 % pour ceux de la culture pure M2. Au contraire les autres acides amines temoignent des taux plus bas que ceux de la culture pure M2. La threonine (4,74 } 0,35 %), lfhistidine (4,56 } 2,01 %) et la valine (3,76 } 0,23 %) sont bien representees vis-a-vis du profil FAO/OMS qui fixent les taux a 3,4 %; 1,9 % et 3,5 % respectivement [31]. Enfin, la culture mixte de la souche M2 avec Candida pseudotropicalis revele des taux en lysine et threonine relativement plus eleves que ceux de la culture pure, soit 3,86 } 0,76 % et 4,76 } 0,25 % respectivement pour la lysine et tlireonine de la culture mixte contre 3,62 } 0,65 % et 3,31 } 0,12 % relativement a la culture pure M2. La variation de lfisoleucine reste pratiquement constante, fixee a des taux de 2,81 } 0,33 % pour la culture mixte et 2,81 } 0,36 % pour la culture pure; resultat analogue a celui du profil FAO/OMS (2,8 %) [31]. Les taux respectifs de threonine, histidine et valine (4,76 } 0,25 %; 4,23 } 1,70 % et 4,05 } 0,17 %) sont plus importants que ceux du profil FAO/OMS fixes a : (3,4 %; 1,9 % et 3,5 %). La leucine et la phenylalanine + tyrosine representees par les taux : 4,72 } 0,57 % et 3,43 } 1,06 restent nettement plus reduites que celle du comite FAO/OMS (7,7 % et 6,3 %) [31]. Si lfon se limite aux acides amines strictement indispensables (la lysine et threonine), les cultures pures donnent un bon rendement en threonine soit 4,06 } 0,25 % et 3,49 } 0,39 % pour les souches A1 et M2, comparee au profil FAO/OMS (3,4 %), contrairement a la lysine qui varie de 4,46 } 1,11 % et 3,88 } 1,00 % respectivement pour les cultures A1 et M2 vis-a-vis du profil FAO/OMS (5,8%) [31]. Les cultures mixtes de Aspergillus niger M2/Candida utilis et M2/Candida pseudotropicalis representent le meilleur profil comparee a leur culture pure. En effet, les taux varient de 3,62 } 0,65 %; 3,83 } 0,83 % et 3,86 } 0,76 % pour la lysine et 3,31 } 0,11 %; 4,74 } 0,35 % et 4,76 } 0,25 % pour la threonine, relativement aux cultures respectives de M2, M2/CU et M2/CP. 3.5.3 Conclusion Lfapport des biomasses en threonine concorde avec le profil FAO/OMS fixe a 3,4 % [31] a lfexception de la culture pure M2. Les taux sfechelonnent de 4,06 } 0,25 %; 3,49 } 0,39 %; 4,60 } 0,16 %; 3,31 } 0,12 %; 4,74 } 0,35 % a 4,76 } 0,25 % respectivement pour les cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. Lfapport en lysine des biomasses en est deficient. Les taux sont fixes a 4,46 } 1.11 %; 3,88 } 1,00 %-, 4,04 } 0,41 %; 3,62 } 0,65 %; 3,83 } 0,83 % et 3,86 } 0,76 % respectivement pour les cultures A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP contre 5,8 % du comite FAO/OMS [31] 3.6 Acides amines libres (Tableau 3) 3.6.1 Cultures pures Concernant les acides amines libres, le meme comportement des souches A1 et M2 est observe, sauf en ce qui concerne la cysteine qui nfest pas detectee au niveau de la souche M2. Par ailleurs, le compartiment des acide amines libres renferme tous les acides amines indispensables notamment le tryptophane qui revele des taux appreciables de 1,27 } 0,31 %; 1,76 } 0,38 %; 1,37 } 0,24 %; 1,19 } 0,24 %; 0,75 } 0,14 % et 0,94 } 0,17 respectivement pour les biomasses A1; A1/CU; A1/CP; M2; M2/CU et M2/CP. La culture pure dfAspergillus niger M2, montre un profil en AAI meilleur que celui de la culture pure A1 a lfexception du taux des acides amine soufres et du tryptophane. En effet, les taux sont fixes a 1,45 } 1,06 % et 1,25 } 0,21 % respectivement pour Al et M2, pour les acides amines soufres et a 1,27 } 0,31 %; 1,19 } 0,24 % respectivement pour les souches A1 et M2 pour le tryptophane. 3.6.2 Cultures mixtes Comparee a la culture pure A1, la culture mixte A1/Candida utilis se caracterise par un rendement plus eleve en AAI a lfexception de lfhistidine (qui reste toujours eleve dans lfensemble). Les pourcentages dfhistidine respectifs, pour les souches A1 et M2 sont de 8,17 } 3,50 % et 7,93 } 3,21. La culture mixte A1/Candida pseudotropicalis illustre un profil en lysine, threonine, valine, isoleticine, phenylalanine et tryptophane plus Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 23 important que celui de la culture pure A1, contrairement a celui de lfhistidine, methioniiie-cysteine et leucine qui reste legerement plus bas. Dans le cas de la culture mixte de la souche M2 avec Candida utilis, on observe une amelioration au niveau des taux de lysine, threonine et de la methionine-cysteine relativement a la culture pure. Le cas contraire se presente pour les taux de lfhistidine, la valine, lfisoleucine, phenylalanine + tyrosine et du tryptophane. Noter que la leucine reste stable pour les deux cas. Enfin, la culture mixte de M2 avec Candida pseudotropicalis illustre un profil moins important que celui de la culture pure dans lfensemble, sinon une amelioration est marquee par les acides amines, lysine et methionine-cysteine. Ainsi, le milieu de culture demeure une condition determinante de la composition finale de la biomasse. Boze et al. [15] demontrent la diversite des rendements en AAI de diverses souches microbiennes. En effet, lfexemple des biomasses fongiques dfAspergillus niger et Paecilomyces variotii, obtenues respectivement sur melasse et liqueur sulfitique revele des taux dfAAI tres appreciables en comparaison avec nos resultats de cultures pures. Par ailleurs, Sinch [63] en cultivant une variete dfAspergillus niger (AS-101) sur un substrat a basse dfepis de mais, souligne un profil dfaminoacides riche en lysine, methionine et en tryptophane. Bien que les levures Candida utilis, Kluyveromyces marxianus et Candida tropicalis aient un taux de proteines eleve (52 %, 48 % et 56,2 %), elles restent deficientes en acides amines soufres [15, 19, 61]. Les cultures mixtes peuvent toujours remedier a ce genre de carence, tel est le cas des cultures mixtes de la souche dfAspergillus niger A1 avec Candida utilis et Candida pseudotropicalis. Effectivement, les taux des acides amines soufres varie respectivement de 2,23 %; 2,31 % a 2,45 %. Le choix de lfespece productrice de biomasse en vue dfobtenir un bon couplage avec une moisissure douee dfactivite enzymatique est primordial pour un rendement adequat. Lfexemple de la culture mixte de lfespece Aspergillus niger et de la levure Cryptococcus laurentii, enregistre un rendement en AAI tres proche de celui de lfoeuf pris comme reference [16, 31]. Horn et al., en cultivant une souche de Candida utilis et une levure amylolytique Schwanniomyces occidentalis remarque que leur association augmentait considerablement la teneur en lysine et en threonine; effectivement, les cultures mixtes de la souche M2 dfAspergillus niger ameliorent significativement la teneur en lysine et en threonine de la biomasse, egalement la culture mixte dfAspergillus niger A1lCandida pseudotropicalis dans le cas de la threonine. 3.6.3 Conclusion Si lfon se refere a divers produits de consommation, les cultures pures et mixtes revelent des taux de lysine appreciables vis-a-vis de ceux du profil FAO/OMS et de ceux du ble, du mais, de lforge et du riz qui en sont carences par rapport a lfoeuf et au pois [31]. La threonine represente, dfune facon globale, une importance analogue a celle FAO/OMS et a celle des produits sus-cites a lfexception du riz (5,9 %). Lfhistidine est tres bien represente si lfon tient compte des taux fixes par le profil FAO/OMS ou ceux fixes pour lfoeuf, le ble, le mais et lforge. Les taux des acides amines soufres se manifeste de facon similaire au profil FAO/OMS, mais sont nettement plus reduits compares a ceux des produits de consommation, exception faite pour le pois (2,7 %). La valine est largement representee vis-a-vis du profil FAO/OMS, seulement elle manifeste moins dfimportance relativement aux produits de consommation. Exception faite pour la souche Al. La leucine comparee a celle du riz qui en est deficient est tres bien representee. Lfisoleucine est compatible avec le taux fixe par le profil FAO/OMS. La phenylalanine et la tyrosine en sont nettement plus reduits. 3.7 Indice des acides amines et prevision de la qualite des proteines (Tableau 4) Lfindice des acides amines est calcule en utilisant comme proteine de reference, le profil FAO/OMS et la proteine du soja [31]. Se referant au profil FAO/OMS et a la proteine du soja (Tableau 5), les proteines des biomasses obtenues sont rarement deficitaires en acides amines aromatiques Phe+Tyr, exception faite pour la culture pure dfAspergillus niger A1, qui marque un deficit en leucine compare au profil FAO/OMS et en isoleucine par rapport la proteine du soja. Ceci leur confere un indice chimique assez faible vis-a-vis de la proteine de reference. Comparees aux proteines de cereales pour lesquelles lfacide amine le plus limitant est la lysine, les 'P.O.U.' representent un taux non negligeable en lysine. Les 'P.O.U.' sont dans lfensemble moins riches en Phe+Tyr que les proteines de reference. A la lumiere de ces exemples, il en ressort que lfacide amine limitant est propre a la nature et a lforigine du produit ou sous-produit considere. La valeur nutritionnelle des 'P.O.U.' est donc en relation directe avec le taux dfacides amines aromatiques Phe+Tyr ou de Leucine+lsoleucine. Dfautre part, compte tenu des difficultes de dosage rencontrees, le tryptophane nfest pas detecte parmi les AAI totaux. Il apparait tout de meme necessaire de revoir la notion dfAAI et du calcul de lfindice chimique, vue la relation etablie entre AAI et AANI. En effet, il est generalement admis que les AANI jouent un role dans le recyclage des AAI, a lfexception de la lysine et de la threonine, en permettant leur regeneration a partir de leur N. Badid et al. 24 acide cetonique par transamination. Cette derniere se fait par lfintermediaire de transaminase dont le cofacteur est la vitamine B6 sous forme de phosphate de pyridoxal. Elle met en jeu le transfert par inter conversion dfun radical -NH2 entre deux acides amines et leur acide cetonique. Tableau 4: Evaluation de la valeur nutritive des 'P.O.U.' selon les proteines de reference Index chimiques (%) Proteines de reference Acides Amines A1 A1/CU A1/CP M2 M2/CU M2/CP FAO/OMS SOJA Lysine 76-69 66-60 69-63 62-56 66-59 66-60 5,8 Threonine 119-104 102-89 135-117 97-84 139-121 140-122 3,4 3,9 Histidine 214-163 200-152 205-158 267-203 240-182 222-169 1,9 2,5 Methionine + Cysteine 89-74 92-77 98-81 98-82 91-76 92-77 2,5 3 Valine 90-61 114-78 118-81 120-82 107-73 115-79 3,5 5,1 Leucine 57-58 64-66 70-71 64-65 62-63 61-62 7,7 7,6 Isoleucine 90-50 99-55 109-61 100-56 97-54 100-56 2,8 5 Phenylalanine + tyrosine 74-54 50-37 60-44 54-40 57-42 54-39 6,3 8,6 I.C selon [52] 57-50 50-37 60-44 54-40 57-42 54-39 [31] A1, M2 : souches dfAspergillus niger ; A1/CU : Aspergillus niger A1 / Candida utilis A1/ CP : Aspergillus niger A1 / Candida pseudotropicalis ; M2/CU : Aspergillus niger M2 / Candida utilis , M2/CP : Aspergillus niger M2 / Candida pseudotropicalis La plupart des AAI peuvent etre ainsi regeneres par ce mecanisme assurant une recuperation physiologique de ces derniers [44]. La valeur nutritionnelle dfune proteine sera donc definie par son aptitude a fournir simultanement tous les AAI necessaires a la synthese proteique en association avec une quantite suffisante dfAANI, mais necessaires aux rearrangements proteiques pour faire face aux besoins metaboliques. Cfest ce que reflete la notion de proteine "ideale" dans laquelle AAI et AANI sont apportes en quantites juste suffisantes mais sans exces des uns ou des autres [18, 31]. Au niveau cellulaire, le compartiment des acides amines libres (AAL) presente un flux de renouvellement eleve, destine a la synthese proteique et les voies cataboliques. En effet, la proteolyse intracellulaire genere des AAL qui sont directement reutilises pour la synthese proteique ou la transamination par le pyruvate ou lfoxaloacetate pour generer de la glutamine ou de lfalanine, AANI qui presentent les taux dfechange les plus eleves. Lfimportance du compartiment libre de lysine et de threonine peut etre mise a contribution pour compenser un desequilibre transitoire. Une fraction des AAL et notamment les AAI est ainsi systematiquement utilisee pour la formation dfintermediaires du cycle de Krebs, orientes vers les differentes voies de synthese cellulaires (glucose, lipides, corps cetoniques...) en subissant une oxydation complete avec production de CO2 et H2O. Les AAL peuvent representer un pourcentage non negligeable de la ration azotee [1]. Parmi les limites de lfindice chimique, non seulement, il ne tient pas compte de la digestibilite de la proteine mais aussi de la disponibilite des acides amines constitutifs qui fait intervenir des mecanismes beaucoup plus complexes [31]. Si lfon considere la composition globale de la biomasse, la biodisponibilite des acides amines libres et totaux dans les 'P.O.U.' est en relation directe avec une bonne caracterisation de la valeur nutritionnelle. Effectivement, on remedie couramment aux desequilibres en AAI dfune matiere premiere en lfassociant judicieusement a une autre, les exces de lfune compensent les deficits de lfautre. Les deficits de certaines proteines ne peuvent alors etre compenses que par lfemploi des acides amines libres obtenus par synthese ou par fermentation, dont on admet qufils sont totalement digestibles [31]. Des essais biologiques sur rats ont montre que les regimes a base de 'P.O.U.' completes au moyen de proteines vegetales sont presque aussi performants qufun regime temoin de farine de poisson [1, 56], utiliserent les dechets de brasserie comme substrat de fermentation pour des souches dfAspergillus niger. La biomasse obtenue etait tres bien acceptee par le poulet temoignant une meilleure croissance ponderale. Mathot et al. [49] ont montre qufun regime a base dforge fermente par Aspergillus niger constituait une nouvelle source en proteines pour les monogastriques marquant une amelioration significative sur le taux de croissance. Les parois cellulaires de champignons filamenteux contiennent de la chitine (environ 7 %) et ou de la cellulose [5, 36], celle des levures, des glucanes, des mananes et 10 % de proteines, dont a priori nfalterent pas les proprietes du produit tout comme celle des champignons et des micro-algues [1]. Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 25 Lfutilisation des 'P.O.U.' en alimentation humaine necessite en plus du sechage dfautres traitements tels que la reduction des acides nucleiques [1]. Generalement pour les fungi, les taux des acides nucleiques sont relativement reduits (3 % a 5 %), par contre leurs parois sont relativement peu digestibles [15]. Chez les levures, la teneur en ARN peut atteindre 25 %. Pour Candida utilis, le taux dfARN dans la biomasse est de 6,89 % [1, 15]. Pour la nutrition animale, le taux eleve dfacides nucleiques nfa aucun inconvenient puisque lfanimal peut convertir lfuree en allantoine par le biais dfune uricase et lfeliminer avec les urines. Cette enzyme nfest pas disponible chez lfhomme et un taux eleve en acides nucleiques (ARN) peut etre toxique pour lfetre humain, vu qufil manque dfenzyme responsable de la conversion de lfacide urique, un des produits de degradation de lfacide nucleique, dont lfaccumulation dans le sang provoque la maladie de la goutte. Enfin, la biomasse quelque soit son taux dfacides nucleiques est inoffensive pour lfalimentation animale et peut etre administree en toute securite [451. A la suite dfessai nutritionnel sur les jeunes veaux, il a ete constate que des produits riches en acides nucleiques avaient une action favorable tres marquee sur la croissance de ces animaux. Cette reaction benefique est nette dans la phase de croissance mais nfapparait plus chez lfadulte [36]. Kunhi et al. [35] etudierent lfinconvenient que pose la biomasse de levure comme source de proteines pour lfetre humain et son haut degre dfacides nucleiques. Ils procedent a la reduction des acides nucleiques en utilisant lfARNase dfAspergillus candidus (M16a). Sous les conditions optimales (pH: 4,5-5,0; T: 45-55 ‹C), 80 a 85 % des acides nucleiques totaux ont pu etre separes des cellules de levures sans alterer le rendement en proteines. Une autre methode est adoptee dans ce contexte; une hydrolyse alcaline suivie dfun ajustement de pH entre 5 et 7 active lfARNase endogene qui permet la degradation de lfARN. Notons enfin, que les traitements technologiques ont une grande influence sur la valeur nutritionnelle de ces produits. Lors de lfelimination des acides nucleiques, on provoque une carence en potassium [1] puisqufil intervient dans la structure des ARN [40]. 4. CONCLUSION Le CSL est un milieu riche en ingredients nobles tels que les glucides, matieres azotees, mineraux et vitamines. Cependant, la composition en ces differents nutriments doit etre corrigee en fonction des besoins specifiques des micro-organismes. De meme, les conditions physico-chimiques des cultures doivent etre optimisees pour une meilleure production de biomasse. Tenant compte de leurs besoins organiques et inorganiques, les souches dfAspergillus niger, cultivees sur CSL optimise sur le plan physico-chimique, donnent une biomasse plus consequente par rapport au CSL non optimise. Les cultures mixtes de moisissures et de levures cultivees sur CSL permet une meilleure exploitation du sous-produit de lfamidonnerie de Maghnia. La forte activite amylolytique evaluee dans le milieu de fermentation des souches pourrait remplacer le procede classique (lfhydrolyse acide) et contribuer a la production dfenzymes industrielles dont lfutilisation pour la fabrication de glucose a partir de lfamidon. Dfun autre cote, lfactivite proteasique responsable de la degradation des composes azotes en peptides et acides amines pourrait faire lfobjet de purification en vue dfune exploitation industrielle. Ce resultat interessant pourrait etre exploite pour minimiser les risques de pollution de lfenvironnement grace a lfaptitude de production dfenzymes exocellulaires par Aspergillus niger dans le milieu, le rendant plus accessible comme source de nutriments surtout pour la levure, et dfautre part de la capacite de ces micro-organismes a produire de la biomasse. La biomasse microbienne est une source interessante en proteines. Il est pour cela necessaire que les proteines soit facilement assimilables et equilibrees en acides amines. Lfapport dfacides nucleiques par les extraits cellulaires doit etre faible (probleme dfacide urique), au cas ou la biomasse est destinee a lfalimentation humaine. Les souches dfAspergillus niger et de ses cultures mixtes produisent sur le substrat liquide (CSL) une biomasse riche en proteines. Le profil des acides amines englobe tous les acides amines indispensables et non indispensables. Un taux interessant en threonine est marque relativement au profil FAO/OMS contrairement a celui de la lysine. Les indices chimiques des diverses biomasses sont calcules selon deux proteines de reference; celle du FAO/OMS et du soja. Refletant, le facteur limitant au niveau de la proteine, la biomasse de la culture A1 est deficiente en leucine selon le profil FAO/OMS (IC=57) et en isoleucine selon la proteine du soja (IC=50). Les autres biomasses sont plutot deficientes en phenylalanine + tyrosine selon les deux proteines de reference; deficit qui peut etre compense par un apport dfacides amines de synthese. REFERENCES [1] C. Alais and G. Linden, eAbreges, Biochimie Alimentairef, 3rd Ed. Masson, Paris, 103 p., 1997. [2] Document A.P.T.D.C., eIndustrie Canada Direction Generale des Affaires, Aliments Proteiques Tires des Dechets Cellulosiquesf, Solution Environnementale Canadienne, University of Waterloo, 2 p., 2000. [3] A.M. Azzam, (1992)., ePre-Treatment of Agrocellulosic Waste for Microbial Biomass Production with a Defined Mixte Culturef, J. Environ. Sci. Health Biotechnology Food Technology and Dairy Industries, Dept. National Rescarch Centre; Cairo, Egypt., J. Environ. Sci. Health, Part. A, A27 (7), pp. 1643-1654, 1992. [4] A. Ball, G. Holt and M. Lilly, eBiotechnologies : Effets Economiquesf, Ed. OCDE, pp. 26-81, 1989. [5] A. Bensoltane, M. Kihal, A. Abboudi et A. Moussaoui, eMicrobiologie des Solsf, Ed. CRSTRA, 287 p., 2000. [6] J. Bergner, eTechnology of Cerealsf, Perganon Press, New York, 1975. N. Badid et al. 26 [7] J. Berthier and G. Valla, eMoisissures . Mycotoxines et Aliments : du Risque a la Preventionf, Universite Claude Bernard, Lyon I, pp. 16- 28, 1998. [8] K.S. Bilgrami and R.N. Verma, ePhysiology of Fungif, Vikas Publis. House PVLTD, India, pp. 298-321, 1981. [9] Biotechnologies eProgramme Scientifique de Recherche et de Developpementf, Technologies Avancees, Domaine 07/2, 39 p, 1991. [10] H.A. Bokhary and S. Parvez, eProduction of Extracellula Amylas by Soil Mycofloraf, Arab Gulf J. Scient. Res, 10 (3), pp. 117-127, 1992. [11] B. Botton, A. Breton, M. Fevre, S. Gauthier, P.H.Guy, J.P. Larpent, P. Raymond, J.J. Sanglier, Y. Vayssier et P. Veau, eMoisissures Utiles et Nuisibles, Importance Industriellesf, 2eme Ed. Masson, Paris, 512 p., 1990. [12] S. Bouhumil, eMethods in Industrial Microbiologyf, Ed. Elli, Horwood Limited, pp 148-175, 1983. [13] C.M. Bourgeois et J.P. Larpent, eMicrobiologie Alimentaire . Aliments Fermentes et Fermentation alimentairef, Tome 2, 2eme Ed. Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, pp. 165-260, 1996. [14] C.M. Bourgeois, J.F. Mescle et J. Zucca, eMicrobiologie Alimentaire . Aliments Fermentes et Fermentation alimentairef, Tome 2, 2eme Ed. Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, pp. 90-155, 1996. [15] H. Boze, G. Moulin and P. Galzy, eProduction of Microbial Biomassf, Biotechnology, Wiley, (9), pp. 170-175, 2000. [16] S.R. Ceccato Antonini et S.M. Tauk, eAmino Acid Composition of Single and Mixed Fungal Cultures Grows in Sugar Cane Vinassef, Rev. Microbial., Sao Paulo, 23 (1), pp. 43-47, 1992. [17] J.C. Cheftel et H. Cheftel, eIntroduction a la Biochimie et a la Technologie des Alimentsf, Ed. Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, pp. 140- 141, 1984. [l8] J.C. David, eBiochimie Metaboliquef, Ed. Medicales Internationales, Tech. et Doc., Lavoisier., Paris, p. 10-50, 1996. [19] B. De Felice and D. Scioli, eUse of Crude whey by Kluyveromyces marxianus and by Yarrowia lipolytica to Reduce Pollution of Effluentsf, Ann. Microbiol. Enzymol., 44, pp. 65-71, 1994. [20] S. Doonan, eMethods in Molecular Biologyf, Protein Purification Protocols, Edited by S. Donnan Human Press Inc., Totowa, NewJersey, 59, pp. 39 47, 1996. [2l] Document eCompetitivite Internationale du Milieu Canadien de la Biotechnologie, Induxtrie Canadaf, D.P.P.I. Partie 2, 28 p. 1996. [22] N. El Haidari et R.M. El Mosleli, eLes Micro-organismes Industrielsf, Bayt el Hikma, Baghdad, Irak., 1989. [23] M.M. El Sayed, A.E.A. Hamdy and S.A. El Assar, eOptimisation of Protein Production from Aspergillus nigerf, Egypt J. Microbiol., 23,N‹2, pp. 301-314, 1988. [24] R. Francis et T.O. Khasraji, 1991. [25] P. Galzy et G. Moulin, eLes Transformations Microbiologiques des Produits Cerealiers . Biotransformation des Produits Cerealiersf, Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, pp. 163-185, 1991. [26] A.E. Ghaly, R.M. Ben-Hassane and N. Ben Abdallah, eUtilisation of Cheese whey Lactose by Kluyveromyces fragilis for Energy and Growth whey under Continuous Fermentationf, Applied. Biochemistry and Biotechnology, 36, 0273-2289 / 3601-0013, 1992a. [27] A.E. Ghaly, R.M. Ben-Hassane and M.H. Mansour, eEffect of pH Control on the Growth and Survival of Kluyveromyces fragilis in Cheese whey under Aerobic Conditionf, Applied. Biochemistry and Biotechnology, 33, 0273-2289 / 91 / 3303-0219, 1992b. [28] A.E. Ghaly, R.M. Ben-Hassane, M.H. Mansour and M.A. Nassar, eModelling Batch Production of Single Cell Protein from Cheese wheyf, II: Lactose Metabolism 0273-2289, 93, 4301-0015, 1993a. [29] A.E. Ghaly, R.M. Ben-Hassane, M.H. Mansour and M.A. Nassar, eModelling Batch Production of Single Cell Protein from Cheese wheyf, III: Oxygene Utilisation 0273-2289, 93, 4301-0025, 1993b. [30] B. Godon, eBiotransformation des Produits Cerealiersf, Ed. Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, 221 p., 1991. [31] B. Godon, eProteines Vegetalesf, Ed. Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, pp. 150-200, 1996. [32] B. Godon et C. Willm, eLes Industries de Premieres Transformations des Cerealesf, Ed. Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, 421 p., 1991. [33] F. Gregory, P. Rombouts and F.P. Buxton, eCloning and Characterisation of PEPC, a Gene Encoding a Serine Protease from Aspergillus nigerf, Gene, 06937, Elsevier, 25, pp. 57-64, 1993. [34] A.M. Hussain, H. El Saied and M.H. Yasin, eBioconversion of Hemicelluloses of Rice Hull Black Acid into Single Cell Proteinf, J. Chem., Technol. Biotechnol., Egypt, 53 (2), pp. 147-152, 1992. [35] A.A.M. Kunhi and M.R.R. Rao, eThe Utility of a Fungal Ribonuclease for Reducing the NucIeic Acid Content of Permeabilized Yeast Cellsf, Food. Biotechnol, 9 (2), pp. 13-28, 1995. [36] J.P. Larpent, eBiotechnologies des Levuresf, Ed. Masson, Paris, pp. 59-147, 1991. [37] J.P. Larpent, M. Gourgaud et J.J. Sanglier, eBiotechnologies . Principes et Methodesf, Ed. Doin, Paris, pp. 446-448, 1992. [38] A. Le Bras, eProcess for Recovery of Protein from Agricultural Commoditiers Prio to Alcohol Productionf, U.S. patent n‹4624805, 1988. [39] A. Leuchtenberger, F. Liese and H. Ruttloff, eSynthesis of Variable Enzymes Spectrum by Immobilised Mycelium of Aspergillus nigerf, Ed. Zentrabl Microbiol, pp. 139-149, 1989. [40] J.Y. Leveau et M. Bouix, eMicrobiologie Industrielle / Les micro-organismes dfInteret Industrielf, Tech. et Doc., Lavoisier, Apria, Paris, pp. 19-93, 1993. [41] G. Lim, E. Khew and H.Yeoah, eExtracellular Enzymes of Some Black Aspergillusf, in Singapore Mircen J. 1, pp. 55-61, 1985. [42] G. Linden et D. Lorient, eBiochimie Agro-industrielle . Produits Amylacesf, Ed. Masson, Paris, 254 p., 1994. [43] M.E. Lucca, M.E. Romero and D.A.S. Callieri, eContinuous Culture of Candida Utilis : Influence of Medium Nitrogen Concentrationf, World J. Mikrobiol. Biotechnol. 11, (5), pp. 515-518, 1995. [44] S. Mahe, X. Pelletier and D. Tome, eLes Besoins en Azote et en Acides Amines et la Qualite Nutritionnelle des Proteines Alimentairesf, Dossier Scientifique de lfIFN, n‹9, Les Proteines, Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, pp. 1-80, 1997. [45] S. Malathi and G.S. Uddha, eSingle Cell Protein from Defatted Mango (Mangifera indica) Kernelsf, Indian Journal of Experimental Biology, 27, pp. 792-794, 1989. [46] V.B. Manilal, C.S. Narayanan and C. Balagopolam, eCassava Starch Effluent Treatement with Concomitent SCP Productionf, World J.Microbiol Biotechnol, 7 (2), pp. 185-190, 1992. [47] M.H. Mansour, A.E. Ghaly, R.M. Ben-Hassane and M.A. Nasser, eModelling Batch Production of Single Cell Protein from Cheese Whey, I. Kluyveromyces fragilis Growthf, 0273-2289/93/4301-0001, 1993. [48] P. Mathot et J. Brakel, eMicrobiol Uprading of Feed by Solid Shate Fermentationf, Med. Fac. Land bouww. Rijksuniv, Gent. 56 (4a), 1991. [49] P. Mathot, C. Debevere, C. Baudart, A. Thewis et J. Brake, eComposition and Nutritive Value for Rats of Aspergillus niger Solid Fermented Barleyf, Animal Feed Science and Technology, 39, pp. 227-237, 1992. [50] A. Meyer, J. Deiana et H. Leclerc, eCours de Microbiologie Generalef, Ed. Doin, Paris, pp. 97-307, 1980. [51] P.S. Meyer, J.C. Du and S.G. Kilian, eIsolation and Evaluation of Yeast for Biomass Production from Bagasse Hemicellulose Hydrolysate Systemf, Appl. Microbiol, Stuttgart / New York. 15, pp. 161-165, 1992. [52] H.H. Mitchel and R.J. Block, eSome Relation Ship Between the Amino-acids Contents of Protein and their Nutritive Value for the Ratf, J. Biol. Chem., 163, 599 p., 1946. Biomasse : Production de Proteines dfOrganismes Unicellulairesc 27 [53] M. Mikulasova, S. Vodny and A. Pekarovicova, eInfluence of Phenolics on Biomass Production by Candida utilis and Candida albicanf, Biomass, 23 (2), pp. 149-154, 1992. [54] S. Morimura, K. Kida, M. Nakagawa and Y. Sonoda, eProduction of Fungal Protein by Asspergillus awamori var. Kawachi Grown in Stochu Distillery Wastewaterf, Journal of Fermentation and Bioengineering, 78 (2), pp. 160-163, 1994. [55] J.L. Multon, eTechnique dfAnalyse et de Controle dans les Industries Agro-Alimentaires . Analyse des Constituants Alimentairesf, Tech. et Doc., Lavoisier, Paris, 4, pp. 139-149, 1991. [56] T. Nagamune, I. Indo and I. Inone, eThe Effect of Medium Composition on Yeast Physiological Activities for Ethanol Productionf, Biotechnology, II Fuel, Chemicals, Food and Waste Treatment, Pergamon Ppress Oxford, pp. 219, 1981. [57] C.0. Ofuya and E.N. Ukpond, eFungal Fermentation of a Nigeria Brewery Slindgef, Biol., Wastes, 30 (4), pp. 251-260, 1993. [58] D. Pericin, M. Jarak, M. Antov, B. Vumic and S. Kevresan, eEffect of Inorganic Phosphate on the Secretion of Pectinolytic Enzymes by Aspergillus nigerf, Letters in Applied Microbiology, 14, pp. 275-278, 1992. [59] J.I. Pitt, eAn Appraisial of Identification Methods for Penicillium Species, Novel Taxonomie Criteria based an Temperature and Water Relationsf, Mycologia, 65, pp. 1135-1157, 1973. [60] C. Ramirez, eManuel and Atlas of Penicilliaf, Elsevier Biomedicial Press, New York, USA, 1982. [61] G. Reed and TT.W. Nagodawithana, eYeast Technologyf, Second edition-Van Nostrand Reihold. New York, pp. 413-439, 1991. [62] V.S. Saini, D.K. Adhikari, S. Patel, V. Johnson and V.R. Sista, eTreatment of Citric Acid Industry Effluents with Simultaneous Production of Protein rich Biomassf, Enviromedia. Jr. Ind. Poll. Cont. 93 (1), pp. 37-43, 1993. [63] R. Scriban, eLes Industries Agricoles et Alimentairesf, Ed. Tech. et Doc. Lavoisier, pp. 223-238, 1988. [64] A. Singh, A.B. Abidi, A.K. Agrawal and N.S. Darmwal, eSingle Cell Protein Production by Aspergillus and its Evaluationf, Zentralbl. Mikrobiol, 146 (3), pp. 181-184, 1992. [65] R.A.K. Srivastava and J.N. Baruah, eCulture Condition for Production of Thermostable Amylase by Bacillus Stearothermophilusf, A.P.P. Environ, Microbiol, copyright India, 52 (1), pp. 179-184, 1986. [66] T. Thanh, eEtde de Regularisation de la Production dfAlylase chez Penicillium Citrus et la Production de Protease chez Bacillus Cereus Var-mycoidesf, These de Doctorat, Germany, 1978. [67] H. Verachert and R. Demot, eYeast : Biotechnology and Biocatalysis. Bioprocess Technologyf, Series Editor-Xomacorporation, Berkeley, California, 5, 1990. | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:52 | |
| | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:53 | |
| | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:55 | |
| | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 1:59 | |
| | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 2:00 | |
| | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 2:02 | |
| | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 2:05 | |
| [ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] target="_blank" rel="nofollow">http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:T2QemZLKDmQJ:www.chatt.hdsb.ca/~thomsonshan/S0D1DC01B.16/8e%2520la%2520cellule.ppt+&cd=11&hl=fr&ct=clnk&gl=dz | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 11 نوفمبر 2013 - 2:07 | |
| [ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] target="_blank" rel="nofollow">http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:EERqPy_kqaAJ:www.frqnt.gouv.qc.ca/documentsPublications/pdf/2010/PM/Louis_Legendre.pdf+&cd=19&hl=fr&ct=clnk&gl=dz | |
| | | mehdibio طالب(ة) جديد(ة)
عدد المساهمات : 2 العمر : 33 الإختصاص الجامعي : biochimie alimentaire تاريخ التسجيل : 02/11/2013 السٌّمعَة : 1 نقاط : 3840
| موضوع: رد: svp aidez moi الأحد 24 نوفمبر 2013 - 2:29 | |
| merci merci baucoup allah yjazik bel alkhir | |
| | | hassane1984 .:: المدير التنفيذي ::.
عدد المساهمات : 6878 العمر : 40 الإختصاص الجامعي : مهندس معماري مكان الإقامة : قسنطينة تاريخ التسجيل : 02/01/2010 السٌّمعَة : 64 نقاط : 22109
| موضوع: رد: svp aidez moi الإثنين 25 نوفمبر 2013 - 15:18 | |
|
العفووووو العفووو
الله يجازيـــــــــنا واياكم
بالتوفيق اخـــــــــــــــــــــــــــــي
| |
| | | | svp aidez moi | |
|
مواضيع مماثلة | |
|
| صلاحيات هذا المنتدى: | لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
| |
| |
| |